Contrairement à l’homme, la procréation n’est plus possible chez la femme à partir d’un certain âge. Un âge limite est alors fixé en fonction des pays et en fonction des risques encourus. De quel âge s’agit-il exactement ? Voici de plus amples informations qui vous sont présentées.
Plan de l'article
L’âge limite pour procréer selon l’agence de la biomédecine
Pour commencer, vous devez savoir que l’agence de la biomédecine fixe un âge limite en raison des risques encourus par la mère et l’enfant. Ils sont nombreux et surviennent très souvent dans la plupart des cas. On parle ici de risque d’embolie pulmonaire, d’insuffisance rénale, d’arrêt cardiaque ou d’infarctus. Chez le fœtus, il y a un risque de trisomie 21, une naissance prématurée ou encore une mort in utéro. L’âge limite de procréation est alors : fixé à 43 ans. Bien sûr, cela concerne les femmes voulant avoir une grossesse grâce à la PMA (procréation médicalement assistée).
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L’âge limite pour une PMA en France
Notez que la procréation médicalement assistée est : autorisée en France jusqu’à 45 ans. Il s’agit en effet d’un âge physiologique où les femmes peuvent encore procréer. Pour qu’une PMA soit possible, un prélèvement doit déjà avoir eu lieu auparavant. Sachez que cela est possible jusqu’à 43 ans. Retenez que pour une autoconservation des gamètes, cela doit être : fait entre 29 et 37 ans. Notez quand même qu’après 43 ans, les soins ne sont plus pris en charge par l’assurance maladie. Vous devez donc vous y soumettre en toute connaissance de cause.
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L’âge limite pour procréer selon les experts
En se basant sur les études réalisées par les experts, il est à noter que l’horloge biologique de la femme n’a pas tellement changé en suivant les années. De ce fait, après 35 ans, tomber enceinte s’avère plus difficile. En suivant les études, seulement 95% des femmes ayant atteint 35 ans ont une grossesse au bout de 3 ans. Sachez que ce taux est de 75% pour les femmes âgées de plus de 38 ans. De plus, retenez qu’il est aussi à remarquer que le nombre d’ovules s’amenuise avec le temps. Par exemple, les femmes âgées de plus de 30 ans ne disposent que de 12% de leurs ovules. Retenez que les femmes de plus de 40 ans par contre n’en ont que 3%.
En somme, pour être maman, vous devez avoir 43 ans au plus. Sachez que c’est un âge auquel il est possible d’effectuer une PMA. En revanche, si vous désirez être maman naturellement, 35 ans est l’âge à ne pas dépasser.
Les risques pour la santé de la mère et du bébé en cas de grossesse tardive
Au-delà de l’aspect de la difficulté à concevoir un enfant, il y a aussi des risques pour la santé de la mère et du bébé en cas de grossesse tardive. En effet, les femmes qui tombent enceintes après 35 ans ont plus de chances d’avoir une hypertension artérielle gravidique ou une pré-éclampsie. Les risques augmentent encore plus si cette dernière est le premier bébé.
Les femmes âgées sont aussi susceptibles d’avoir des problèmes liés au placenta comme son décollement ou encore sa prématurité. De même, elles peuvent avoir une rupture utérine, car leur utérus devient fragile avec l’âge.
En ce qui concerne les enfants nés de mamans âgées, on observe chez eux plus souvent des malformations congénitales, notamment cardiaques et neurologiques. Cette situation s’explique par les anomalies chromosomiques dans l’ovule vieilli que la femme stocke depuis plusieurs années.
Cela étant dit, retenez qu’il est possible pour toute femme ayant atteint cet âge limite (43 ans) et souhaitant procréer sans danger ni complication pour elle-même et son futur enfant, via le recours à une PMA (Procréation Médicalement Assistée).
Quoi qu’il en soit, avant tout projet de grossesse, quel que soit votre âge actuel (jeune maman ou maman venant tardivement), il est recommandé de consulter un spécialiste afin d’avoir toutes les informations nécessaires quant aux différentes options envisageables ainsi que sur leurs avantages et inconvénients respectifs.
Les solutions alternatives pour devenir mère après l’âge limite recommandé
Pour les femmes qui souhaitent devenir mères après l’âge limite recommandé et ne peuvent pas bénéficier d’une PMA, il existe des solutions alternatives.
La première option est le don d’ovules. Cette procédure permet à une femme receveuse de bénéficier d’un ovule donné par une donneuse. Le spermatozoïde du partenaire ou d’un donneur anonyme peut être utilisé pour féconder l’ovule en laboratoire. La femme receveuse peut alors porter et donner naissance à son enfant.
Une autre solution alternative est la mère porteuse, aussi appelée gestation pour autrui (GPA). Dans ce cas-là, la future maman n’a plus la capacité physique de porter elle-même son bébé, mais elle utilise les services d’une femme disposée à le faire pour elle. C’est cette dernière qui porte l’enfant pendant toute la durée de sa grossesse jusqu’à l’accouchement.
Les deux options mentionnées ci-dessus sont légales dans certains pays, mais illégales dans d’autres. En France, par exemple, le don d’ovules est autorisé sous certaines conditions, mais interdit à des fins commerciales, tandis que la GPA reste strictement interdite.
Ces solutions devront être pesées avec réflexion avant leur mise en place : elles peuvent entraîner des conséquences juridiques complexes et engendrer des conflits familiaux dès lors que plusieurs personnes seront impliquées dans le processus biologique et/ou psychologique de création puis d’éducation potentielle du futur enfant.
Quelle que soit la méthode choisie, il faut se rappeler qu’être mère après l’âge limite recommandé nécessite une réflexion approfondie sur les implications émotionnelles, financières et sociales que cela peut entraîner.